Comment gérer ton stress avant une compétition d’athlé ?
Le stress est l’un des ennemis du sportif en compétition. Il peut cependant être réduit dans la vie de tous les jours, et spécifiquement avant une compétition en suivant quelques conseils.
Quel rôle joue le stress dans une compétition d’athlé ?
Le stress est défini par l’OMS comme un “état d’inquiétude ou de tension mentale causé par une situation difficile”, “une réponse humaine naturelle qui nous incite à relever les défis et à faire face aux menaces auxquelles on est confrontés dans notre vie”. Le stress peut donc être bon pour l’homme, mais tout dépend de la façon dont ce dernier réagit et le gère.
Quand tu fais face à une situation stressante (danger, menace, difficultés…), une partie de ton cerveau produit des hormones de stress (l’adrénaline et le cortisol) qui ont des effets positifs et négatifs sur l’organisme. Sans trop entrer dans les détails, l’adrénaline est l’hormone positive du stress (à l’effet direct en athlé) qui engendre notamment une augmentation de la vision et de l’attention, ainsi qu’une diffusion plus rapide de l’oxygène et du glucose vers les muscles et le cerveau. Des points évidemment intéressants pour le sportif en compétition d’athlé. Le cortisol quant à lui est l’hormone du stress qui dure et qui fait perdre ses moyens, pouvant causer une diminution de l’action du système digestif, une accélération de la fréquence cardiaque et une contraction rapide des muscles. Soit trois ennemis du sportif.
Les conseils pour gérer ton stress en amont de la compétition d’athlé
Gérer le stress au quotidien
Sur son site, l’OMS publie des conseils pour éviter le stress et le gérer une fois installé. Si ces conseils ne sont pas spécifiquement dédiés à la pratique du running ou de l’athlétisme, ils sont censés permettre d’améliorer le niveau général de stress au quotidien et donc avant une compétition.
Parmi ces conseils, on trouve notamment :
- Le fait de bien dormir, c’est-à-dire suffisamment, aux horaires habituels, dans un lit confortable, sans trop regarder d’écrans au préalable…
- Le fait de bien manger. Une alimentation déséquilibrée peut être facteur de stress et est à proscrire pour un athlète, encore plus juste avant une compétition.
- Le fait de maintenir un lien social. Évidemment, il n’est pas question de sortir en boîte avec des amis la veille d’un semi-marathon ou d’aller partager un barbecue chez ses parents avant de chausser les crampons d’athlétisme. Il est important de rester focus sur ton épreuve et ta future performance, mais tu peux par exemple passer un coup de fil à un proche pour t’aider à te rassurer.
- Le fait de maintenir une routine quotidienne pour avoir des repères rassurants. Ce conseil est parfaitement transposable à la routine pré-compétition des athlètes. Tu peux par exemple décider de manger la même chose à chaque veille de compétition, choisir le même sous-vêtement pour le jour J, réaliser tes exercices d’échauffement dans le même ordre…
Gérer le stress plus profond
L’OMS publie aussi un guide illustré intitulé “Faire ce qui compte en période de stress“, qui met en avant des axes de travail mentaux pour se délester du stress récurrent. Ce guide conseille de s’accrocher à ses valeurs personnelles (l’honnêteté, la gentillesse, le respect, le dépassement de soi…) afin de décrocher les mauvaises pensées et émotions de son esprit.
Ces pensées et émotions doivent être identifiées clairement (seul ou chez un professionnel) et peuvent aussi être mises de côté en s’engageant à 100 % dans des projets/objectifs personnels, et en se concentrant davantage sur chaque action réalisée (deux points rejoignant les axes d’amélioration des habiletés mentales chez le sportif).
La gestion du stress juste avant une compétition d’athlé
Se préparer à une compétition de la Fédération française d’Athlétisme (FFA Athlé) ou à une course amateur, c’est être prêt mentalement et physiquement le jour J. Et en principe, les deux sont liés. Chasser ses mauvaises pensées, bien s’alimenter et dormir, mettre en place une routine sont des premiers points importants pour faire baisser son niveau de stress. On peut aussi rajouter les faits :
- d’avoir respecté son programme d’entraînement ;
- d’avoir bien organisé son trajet sur le lieu de la compétition ;
- de se relaxer avant l’épreuve ;
- de visualiser sa performance de manière la plus réaliste possible (se remémorer la piste que l’on a repérée, répéter dans sa tête ses foulées, les impulsions des pointes d’athlétisme, ses lancers…) ;
- de s’échauffer correctement juste avant la compétition.
Tout cela doit te permettre d’esquiver une anxiété évitable et de te présenter serein sur la piste d’athlétisme.
Faire baisser ton stress à l’aide de professionnels de l’athlé
Si tu es sujet à de gros problèmes de stress dont tu n’arrives pas à te débarrasser, plusieurs types de professionnels peuvent t’aider à te sentir plus confiant avant une compétition :
- Un coach mental peut t’aider à mieux appréhender les jours précédant ta compétition, par l’établissement d’objectifs, la mise en place d’exercices améliorant ta force mentale…
- Un professeur de yoga peut te faire travailler la respiration, la méditation, la visualisation…
- Un psychologue peut notamment t’aider à évacuer tes pensées négatives et à relativiser pour te débarrasser d’un stress plus profond.
- Un sophrologue. La sophrologie mêle relaxation, psychothérapie et développement personnel, et certains professionnels sont spécialisés dans le sport.
Tu l’as vu en lisant cet article, le confort et la sérénité diminuent le stress. Pour te sentir confortable et serein avec ton matériel, utilise la Key One de Keyena, la toute première sur-semelle de protection pour chaussures d’athlétisme. Elle te permet aussi bien de protéger les équipements (affaires, sac…) de tes pointes pour athlétisme, que de te déplacer confortablement en dehors de la piste. N’attends plus pour te procurer ta paire de Key One !