Dopage et antidouleurs : quelles différences ?
De plus en plus présente dans le sport professionnel comme amateur, la prise d’antidouleurs est devenue une question de société. Focus sur les différents types d’antidouleurs, leurs effets sur ta santé, et sur pourquoi ils sont parfois considérés comme du dopage en athlé et dans les autres sports.
Qu’est-ce que le dopage ?
Larousse définit le dopage comme le “fait d’administrer, d’inciter à l’usage, de faciliter l’utilisation, en vue d’une compétition sportive, de substances ou de procédés de nature à accroître artificiellement les capacités physiques d’une personne ou d’un animal ou à masquer leur emploi en vue d’un contrôle”.
Dans le langage courant, le dopage décrit toutes les substances ou méthodes interdites à la pratique sportive, car permettant l’augmentation artificielle des performances des athlètes. Créée en 1999, l’Agence mondiale antidopage (AMA) est chargée de promouvoir, coordonner et superviser la lutte contre le dopage dans le sport. Dans cette optique, elle établit et publie chaque année une liste des substances et méthodes interdites. Prendre une substance ou recourir à une méthode présente sur la liste des interdictions antidopage, même par inadvertance, est considéré comme un recours au dopage.
Les antidouleurs, qu’est-ce que c’est ?
Les antidouleurs sont des médicaments servant à réduire ou faire disparaître des douleurs. Ils sont aussi appelés antalgiques ou analgésiques en médecine, qui utilise plutôt le premier terme pour nommer les médicaments faisant diminuer la douleur, et le second pour ceux parvenant à la supprimer totalement.
L’OMS classe les antidouleurs en trois catégories :
- La première concerne les médicaments prescrits pour les petites douleurs (paracétamol, aspirine…).
- La deuxième regroupe les antidouleurs opiacés faibles et opioïdes mineurs comme la codéine et le tramadol.
- Le troisième regroupe les antidouleurs opiacés et opioïdes forts comme la morphine et ses dérivés dont le fentanyl, prescrits pour les douleurs les plus fortes (notamment aux blessés de guerre et malades en phase terminale de cancer).
Quels sont les effets sur la santé des antidouleurs ?
Tous les antidouleurs peuvent engendrer des effets secondaires sur la santé. Y compris le paracétamol qui peut s’acheter en pharmacie sans prescription, mais dont l’utilisation en trop grande quantité peut entraîner des répercussions néfastes sur le foie, les reins, la pression artérielle, et accroître les risques de maladies cardio-vasculaires. Des impossibilités temporaires à dormir ou à se réveiller, des diarrhées lors de la prise d’anti-inflammatoires, et à plus long terme des ulcères ont également été décelés chez des sportifs de très haut niveau ayant récemment parlé dans les médias pour alerter sur la situation.
Il est connu que la morphine peut créer une grosse situation de dépendance, mais elle n’est pas le seul antidouleur dans ce cas-là. La codéine est même devenue une drogue populaire chez certains adolescents et jeunes adultes, et le tramadol peut lui aussi générer une addiction quand son utilisation est déviée de son but premier. Utilisé dans le cyclisme et le football professionnels, le tramadol va être inscrit par l’AMA sur sa liste des substances interdites au 1erjanvier 2024 après avoir été proscrit en 2019 par l’Union cycliste internationale (UCI). L’agence a suivi la recommandation d’un groupe d’experts qui estimait que cet antidouleur pouvait améliorer la performance physique, et l’a donc interdit pour tous les sports. La codéine est aujourd’hui une substance placée sous surveillance de l’AMA et donc possiblement interdite dans le futur.
Pourquoi assimile-t-on parfois dopage et antidouleurs ?
Prendre du paracétamol avant de mettre ses chaussures de running ou ses pointes d’athlétisme pour pouvoir s’entraîner en dépit d’une douleur n’est pas du dopage ni une conduite dopante. Mais dans certains cas, comme celui de la prise de tramadol, la frontière entre dopage et antidouleurs n’existe plus. Cet analgésique, utilisé à la base pour récupérer de petits problèmes physiques, de blessures ou de chutes, peut offrir en plus un sentiment d’euphorie à l’athlète lui permettant de booster ses performances. D’une conduite dopante, la prise de tramadol est devenue une pratique de dopage, puisque ce médicament a été interdit par l’AMA pour tous les pratiquants des compétitions sportives, dont celles de running et d’athlétisme.
Parue en 2021, l’étude “L’opium des champions, une mise en perspective des consommations des médicaments antalgiques dans le sport” révèle que de plus en plus de sportifs prennent des antidouleurs pour améliorer leurs performances. Réalisée par Thomas Bujon, maître de conférences en sociologie à l’université Jean Monnet de Saint-Étienne et spécialiste du sujet, cette étude met en avant un usage préoccupant dans le sport professionnel, mais aussi amateur. À mi-chemin entre les deux mondes, les programmes sportifs des universités américaines ont vu récemment, selon cette étude, certains de leurs athlètes sortir du silence pour dénoncer l’utilisation parfois massive d’antidouleurs malgré les risques existants d’addictions et d’overdoses.
Si prendre des antidouleurs n’est pas automatiquement synonyme de dopage, il faut faire attention aux médicaments pris. Certains d’entre eux te font risquer une suspension et tous peuvent avoir des répercussions négatives sur ta santé.
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