S’il n’est pas pratiqué durant l’Antiquité, le saut en hauteur est néanmoins devenu une des disciplines phares de l’athlétisme. Les techniques de saut en hauteur évoluent au fil des ans, et permettent peu à peu de faire tomber les records.
Saut en hauteur : des origines anciennes, mais pas antiques
Parmi les nombreuses disciplines de l’athlétisme, le saut en hauteur est particulièrement spectaculaire. Cette épreuve fait ainsi partie des plus prestigieuses du programme olympique. Cela n’a pas toujours été le cas, puisqu’à l’époque des jeux Olympiques antiques, le saut en hauteur n’est pas au programme, contrairement au saut en longueur. Cette pratique sportive apparaît en effet seulement au VIIIe siècle de notre ère à l’occasion des jeux celtes. Disparue au Moyen Âge, elle revient au XIVe siècle, mais c’est surtout à partir du XIXe qu’elle devient une discipline sportive à part entière. En Allemagne, la technique du saut en hauteur commence à être enseignée au sein d’écoles militaires, tandis que les Anglais codifient les règles de ce sport. Le premier record, avec une hauteur de 1,75 mètre, date de 1866, et il est partagé par deux Britanniques, Thomas Little et John Rouple. Depuis, les techniques de saut ont évolué, tout comme le matériel, avec notamment l’apparition des chaussures à pointe favorisant la prise d’élan du sauteur.
Le saut en hauteur décomposé
Le principe du saut en hauteur est simple. Il s’agit de franchir une barre fixée entre deux poteaux sans la faire tomber de ses supports, et donc sans la heurter, même s’il n’est pas disqualifiant de l’effleurer. Lors d’un concours, un seuil minimal est fixé. Puis, au fur et à mesure de la compétition, la barre s’élève de 5 cm à chaque nouveau palier, puis de 3 cm en 3 cm à partir d’un certain niveau. Le sauteur n’a pas de limite de sauts, mais il est éliminé au bout de trois échecs consécutifs. Le vainqueur est logiquement celui qui franchit la barre la plus haute. En cas d’égalité, c’est celui qui effectue le moins d’essais pour atteindre cette hauteur qui l’emporte. Le saut en hauteur se décompose en plusieurs mouvements. Il y a tout d’abord la course d’élan, permettant de prendre de la vitesse. Vient ensuite l’impulsion, moment où le sauteur doit s’élancer en hauteur en prenant appui sur une seule jambe. L’étape cruciale se situe juste après avec le franchissement de la barre, puis la réception sur le tapis de saut. Si la verticalité est bien sûr l’élément essentiel du saut en hauteur, il ne faut pas perdre de vue qu’il s’agit aussi d’un saut horizontal, les meilleurs pouvant ainsi effectuer quatre mètres en longueur au cours de cet exercice très technique.
Les différentes techniques du saut en hauteur
En ce qui concerne le matériel, le saut en hauteur a peu évolué au fil des ans, si ce n’est avec l’apparition des chaussures à pointes. En revanche, les choses ont beaucoup évolué en termes de technique de saut. Au début, les sauteurs franchissent la barre en ciseau, en restant la tête en haut et en passant une jambe après l’autre. En 1912, première révolution, avec le saut en rouleau costal inventé par George Horine, un Américain. Dans ce cas de figure, l’athlète effectue son bond sur le côté, son centre de gravité demeurant au-dessus de la barre comme pour la technique du ciseau. En 1940, place au rouleau ventral. Le premier à utiliser cette technique en compétition est Lester Steers, encore un Américain. Pour ce geste, le sauteur doit s’attaquer à la barre latéralement, et la franchir en enroulant son corps par-dessus, le dos en l’air. Plus efficace, le rouleau ventral permet de faire tomber le record du monde à plusieurs reprises. Mais en matière de saut en hauteur, l’innovation la plus marquante de l’histoire est encore à venir. En 1968, lors des Jeux olympiques de Mexico, l’Américain Dick Fosbury, pourtant loin d’être favori, s’adjuge la médaille d’or avec un saut sur le dos ou rouleau dorsal. En franchissant une barre à 2,24 mètres, il établit un nouveau record olympique en mondovision, et révolutionne son sport. Le rouleau dorsal porte désormais son nom, et s’appelle Fosbury-flop. Cette technique particulièrement efficace est toujours d’actualité aujourd’hui, et ne sera sans doute jamais détrônée.
Le saut en hauteur, une histoire de records
Si tu pratiques déjà le saut en hauteur, ou si tu envisages de découvrir cette belle discipline de l’athlétisme, il convient d’en connaître les records. Au niveau mondial, c’est le Cubain Javier Sotomayor qui a sauté le plus haut, en franchissant en plein air une barre à 2,45 mètres le 27 juillet 1993. Une performance historique, qui en fait l’un des plus vieux records de l’athlétisme mondial. À noter qu’il détient également le record du monde en salle avec 2,43 mètres, performance réalisée le 4 mars 1989. Du côté des femmes, le record absolu a été fixé en plein air par la Bulgare Stefka Kostadinova, qui a passé 2,09 mètres le 30 août 1987, tandis que le 4 février 2006 la Suédoise Kajsa Bergqvist s’est adjugé le record en salle avec 2,08 mètres. En ce qui concerne les records de France, ils sont respectivement détenus par Jean-Charles Gicquel (2,35 mètres le 13 mars 1994) et Mélanie Skotnik (1,97 mètre le 18 février 2007). Si tu envisages de telles performances, il est temps de chausser tes chaussures à pointes et t’entraîner. Et entre deux sauts, pense à protéger tes pointes grâce aux sur-semelles Keyena, fournisseur officiel de la Fédération française d’athlétisme (FFA) et déjà partenaire de plusieurs athlètes de haut niveau.
Pour le saut en hauteur, ou pour toute autre discipline, procure-toi une paire de sur-semelles Key One de Keyena !