À seulement dix-neuf ans, Paul Seixas s’impose comme l’un des jeunes visages les plus prometteurs du cyclisme français. Originaire de Lyon, ce coureur au mental d’acier a déjà conquis les amateurs et les observateurs par son endurance exceptionnelle, sa détermination sans faille et sa capacité à se dépasser quand la route s’élève.
Sur le vélo, il semble infatigable, au point qu’on le surnomme désormais « trois poumons », un surnom devenu sa marque de fabrique.Ce qualificatif, loin d’être exagéré, reflète la réalité d’un jeune athlète qui allie puissance, persévérance et lucidité dans chacune de ses courses. Sa trajectoire illustre parfaitement ce qu’est le cyclisme moderne : un savant mélange d’instinct, de préparation méticuleuse et de passion pure.
Le jeune prodige du cyclisme lyonnais
Paul Seixas a grandi sur les routes sinueuses de la région lyonnaise, entre collines et vallées, là où les jambes brûlent et où se forge le caractère. Dès ses débuts en club, il a impressionné ses entraîneurs par sa rigueur et sa soif d’apprendre. Chaque sortie était pour lui un défi, chaque montée une promesse de progrès.
Ses premières saisons ont été rythmées par les succès régionaux et les podiums nationaux. Très vite, il s’est illustré lors des championnats juniors, notamment en contre-la-montre et sur des parcours montagneux où il a démontré une résistance et une constance rares à son âge. Ces performances lui ont ouvert les portes de compétitions internationales, où il s’est souvent classé dans le top dix, face à des adversaires déjà professionnels.
Mais comme tout grand sportif, Paul a aussi connu des revers. Des chutes, des erreurs de stratégie, des jours sans. Des épreuves qui, loin de le décourager, ont renforcé sa compréhension du sport et son mental de compétiteur. Il a appris à écouter son corps, à gérer ses efforts, à ne jamais paniquer quand la course se complique. Chaque échec est devenu une pierre de plus à l’édifice d’un coureur en pleine construction.
Une saison 2025 déjà historique
L’année 2025 marque un tournant majeur dans sa jeune carrière. Dès le printemps, Paul Seixas brille lors des Championnats d’Europe de cyclisme, notamment sur la course en ligne. Dans un peloton relevé, il se distingue par sa maîtrise du tempo et sa faculté à rester dans le bon groupe jusqu’aux derniers kilomètres. Sans podium cette fois, mais une performance qui confirme son intégration parmi les grands espoirs du cyclisme européen.
Quelques semaines plus tard, au Tour de Lombardie U23, il réalise un nouveau coup d’éclat. Sur les routes italiennes, connues pour leur exigence et leurs dénivelés impitoyables, il s’accroche aux meilleurs et termine cinquième d’une course au niveau très relevé. Cette constance, dans une discipline où la moindre erreur se paie, démontre qu’il est désormais prêt à rivaliser avec l’élite de sa génération.
Mais c’est sur le Tour des Alpes que Paul a vraiment marqué les esprits. Dans la dernière étape, alors qu’il était en position de jouer la victoire, il a fait un choix fort : laisser le triomphe à son coéquipier Nicolas Prodhomme. Un geste d’une élégance rare dans le monde du sport, qui a suscité le respect de ses adversaires et révélé sa grandeur d’esprit. Ce jour-là, il n’a pas seulement prouvé qu’il savait gagner, mais surtout qu’il savait être un leader, un homme d’équipe.
Le jour où tout a basculé
Le 13 octobre 2025, lors du Tour du Mont-Blanc U23, Paul Seixas écrit une nouvelle page de sa carrière. Sous une pluie battante et dans un froid mordant, il s’élance dans l’étape reine reliant Chamonix aux Houches. La course est exigeante, nerveuse, imprévisible. À quatre kilomètres du sommet, alors que le peloton s’essouffle, il décide d’attaquer. Une attaque franche, précise, calculée.
Ses rivaux tentent de réagir, mais personne ne parvient à suivre. Seixas garde un rythme constant, fluide, maîtrisé. Il ne se retourne pas, concentré sur sa ligne d’arrivée. Quelques minutes plus tard, il franchit la ligne en solitaire, juste devant Tadej Pogacar, référence mondiale du cyclisme moderne. Devant un tel nom, la victoire prend une dimension symbolique : celle du passage dans une nouvelle ère.
Paul Seixas n’est plus seulement un espoir, il devient un nom qui compte. Une performance de ce calibre, face à un adversaire aussi prestigieux, place définitivement le Lyonnais parmi les figures montantes du cyclisme français.
Une maturité et une vision rares
Ce qui frappe chez Paul, ce n’est pas seulement la puissance, mais aussi l’intelligence de course. Il sait quand patienter, quand accélérer, quand risquer. Cette lecture tactique, essentielle à haut niveau, le distingue déjà de nombreux coureurs plus expérimentés. Plusieurs équipes du WorldTour suivent désormais de près son évolution, convaincues qu’il possède le profil d’un grimpeur complet, capable d’évoluer sur tous les terrains.
Loin de se laisser griser par les éloges, Paul reste lucide : il sait que le chemin vers les sommets est encore long. « Je veux apprendre, progresser étape par étape. Le vélo, c’est un sport d’humilité », confie-t-il. Une philosophie simple mais puissante, à l’image des grands champions français avant lui : Bernard Hinault, Richard Virenque, Julian Alaphilippe ou David Gaudu.
Préparer la victoire, jusque dans les moindres détails
Derrière chaque performance, il y a une préparation minutieuse et un souci du détail — jusque dans le choix de l’équipement. Comme Paul, Keyena mise sur la précision et l’efficacité avec ses BIKEY, car chaque détail compte.
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Comme Paul, ne laissez rien au hasard
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